Avoir un chat en appartement : 7 conseils pour une vie heureuse – Partie 1

Vous souhaitez avoir un chat en appartement et vous vous demandez s’il peut vraiment y être heureux ? Vous êtes au bon endroit ! Un chat d’intérieur peut tout à fait mener une vie épanouie. Ce sont d’ailleurs près d’un tiers des chats français qui sont concernés par ce type d’habitat. Dans la première partie de ce dossier, nous aborderons différents thèmes essentiels : le choix du chat, sa santé, la sécurisation de son environnement et son alimentation.
Conseil numéro 1 : Choisir un chat adapté à la vie en appartement
Le premier critère de choix est qu’il ait connu uniquement la vie en appartement. Si tel n’est pas le cas et qu’il a passé ses premiers mois dans une maison avec accès à un jardin, un appartement risque d’être hypostimulant et trop restreint pour lui. Les stimuli y seront en effet insuffisants comparativement à son mode de vie antérieur. L’un des risques principaux déclenchés sont des troubles du comportement, et notamment une anxiété en milieu clos.
De même, un chaton trouvé dans la forêt ou dans la campagne et n’ayant jamais côtoyé l’homme avant l’âge de 9 semaines pourra difficilement être heureux dans un appartement. De plus, vos relations seront probablement difficiles car le chaton n’est pas familiarisé à l’espèce humaine, ce qui entraîne les comportements suivants : peur, fuite, refus d’être touché… Pour qu’il vous accepte, vous devrez preuve d’une grande patience.
Si vous souhaitez adopter un chat de race, sachez que certaines d’entre elles sont particulièrement adaptées. En voici quelques unes, les plus recommandées pour une vie en intérieur :
- Le ragdoll ;
- Le sacré de Birmanie ;
- Le persan ;
- Le Devon Rex ;
- Le Cornish Rex ;
- Le sphinx.

Conseil numéro 2 : Prendre soin de la santé de son chat d’intérieur
Avoir un chat en appartement nécessite également un suivi médical chez le vétérinaire, a minima annuel, afin de s’assurer que tout va bien.
Il est conseillé de le vermifuger et de lui administrer de l’anti-puces deux fois par an, jusqu’à la fin de sa vie.
Vacciner son chat d’appartement est également recommandé, prioritairement contre les maladies suivantes :
- Le typhus ;
- La chlamydiose ;
- Le coryza.
À moins de vouloir devenir éleveur de chats de race, il est préférable de procéder à la stérilisation ou la castration de votre petit félin, dès l’âge de 5 à 6 mois. Si elle n’est pas réalisée, en voici les conséquences :
- Dès la puberté, le chat même entier (= non castré) utilisera le marquage urinaire pour marquer son territoire. L’odeur de ces urines est réputée forte et nauséabonde. Le chat pourra également tenter de s’enfuir puis parcourir de nombreux kilomètres afin de trouver une femelle.
- Quant à la femelle non castrée/non stérilisée, elles miaulera très fort et pratiquera également le marquage urinaire. Ses urines seront composées de phéromones sexuelles pour attirer les mâles.
- La cohabitation avec des congénères non stérilisés/castrés pourra en outre s’avérer extrêmement conflictuelle, notamment entre deux mâles entiers
Ces désagréments peuvent vite devenir insupportables. Avoir un chat en appartement nécessite donc sa stérilisation/castration.
Du point de vue de la santé, la castration diminuera par ailleurs très fortement le risque de développer une tumeur mammaire, souvent cancéreuse, chez la chatte.
Conseil numéro 3 : Proposer un environnement sécuritaire au chat d’appartement
La sécurisation des fenêtres, du balcon ou de la terrasse, par le biais d’une moustiquaire ou d’un filet de sécurité, est importante. Contrairement à l’idée commune répandue, le chat ne retombe pas toujours sur ses pattes. Il peut, par exemple, ne pas avoir le temps de réaliser un retournement aérien. Voici les conséquences, parfois dramatiques, d’une chute :
- Traumatisme suite un état de choc ;
- Fractures ;
- Hémorragies internes ;
- Décès.
Il s’agit du premier danger domestique pour le chat d’appartement habitant dans des étages élevés.
Avoir un chat en appartement nécessite également de faire attention aux produits ménagers. Ils doivent être installés dans un endroit inaccessible à votre animal, leur ingestion pouvant être mortelle.
Prêtez également attention aux plantes qui lui sont toxiques. Parmi elles :
- L’azalée ;
- Le lys ;
- Le muguet ;
- Le lierre ;
- La tulipe ;
- La jonquille ;
- Ou encore le gui.

Conseil numéro 4 : Proposer une alimentation adaptée à ses besoins éthologiques
Donner à manger à son chat deux ou trois fois par jour est une erreur fréquemment commise. En effet, le chat est un grignoteur, qui peut prendre 10 à 20 repas quotidiens. Il convient donc de lui laisser des croquettes à disposition en permanence. L’inverse favoriserait différents troubles du comportement : agressivité, anxiété, etc.
L’une des craintes principales des propriétaires est que leur chat d’intérieur grossisse, ce qui est totalement compréhensible. Cependant, votre félin est capable de réguler sa prise de nourriture. S’il est déjà obèse, n’hésitez pas à en discuter avec votre vétérinaire pour trouver une solution adaptée. L’utilisation de gamelles ludiques ou de distributeurs mobiles (type Pippolino) est, en outre, fortement recommandée. Voici leurs principaux avantages :
- La prise de nourriture est ralentie : cela occasionne une meilleure digestion et moins de régurgitations ;
- Ils répondent au besoin d’activité, qui est particulièrement essentiel chez le chat d’appartement : il va devoir fournir des efforts physiques pour obtenir de la nourriture ;
- Ils favorisent son activité intellectuelle du chat : il est obligé de réfléchir pour pouvoir manger.
La première partie de ce dossier « Avoir un chat en appartement » s’achève. Cela vous a-t-il été utile ? N’hésitez pas à me faire vos retours dans les commentaires, j’y répondrai avec plaisir ! Je vous donne désormais rendez-vous dans la seconde partie pour plus de conseils !
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